(suite au débat sur la Scientologie)
Voici un faisceau d’indices devant sérieusement alerter le citoyen qui suspecte une emprise sectaire sur une personne de son entourage.
Il peut s’agir :
– d’ organisations totalitaires puissantes et installées dans plusieurs pays cultivant la soumission à des préceptes contraignants et le culte du gourou charismatique,
– d’ organisations totalitaires qui tuent en prétendant mener une guerre sainte en recrutant en masse des mineurs et des jeunes adultes
– ou d’une de ces dizaines d’organisations de la nébuleuse à visée thérapeutique la seule “formation” d’ “instituts” encaissant de confortables espèces sonnantes et trébuchantes pour la dispenser – sans que
ni l’Académie de Médecine, ni l’Université, ni l’Ordre des Médecins ni la Haute Autorité de Santé ne leur aient donné une quelconque caution
(ces organismes dont le nombre double tous les cinq ans dans l’ensemble français depuis 10 – 15 ans selon un propos récent de l’ancienne députée Catherine Picard qui donna son nom à la loi About-Picard de 2001 dont elle était la rapporteuse à l’Assemblée nationale),
(ces organismes dont le nombre double tous les cinq ans dans l’ensemble français depuis 10 – 15 ans selon un propos récent de l’ancienne députée Catherine Picard qui donna son nom à la loi About-Picard de 2001 dont elle était la rapporteuse à l’Assemblée nationale),
… la combinaison des indices peut varier, leurs proportions respectives également, et on ne constate pas nécessairement la présence de tous ces indices simultanément ; mais constater la présence conjointe et marquée de 3 ou 4 d’entre eux doit alerter:
Emprise psychologique et déstabilisation mentale, propos répétitifs et stéréotypés
Discours anti-social, souvent de type”eux” et “nous”, vision paranoïaque et complotiste, prophétie apocalyptique
Exigences financières, travail dissimulé et prosélytisme pouvant même concerner des enfants
Démêlés judiciaires répétés, opacité des structures et des comptes, atteintes à l’ordre public
Injonctions de rupture avec le milieu d’origine, la famille, abus de confiance et de faiblesse, déscolarisation
Invasion de la sphère intime et “confessions” voire humiliations publiques
Rejet de soins et parfois atteintes à l’intégrité physique pouvant aller jusqu’à des agressions sexuelles
Enseignement scolaire contesté dans l’organisation …et consignes de soumission apparente du jeune adepte à l’école
Tentatives d’infiltrer les institutions… et consignes de rejet des pratiques citoyennes, élections par exemple
La liberté d’opinion, de croyance, de religion est garantie par la Constitution tout comme par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen et il est hors de question de la mettre en cause.
En revanche, les pressions destinées à créer des sujétions psychologiques et /ou physiques sur un individu peuvent être punies dès lors qu’elle entraînent, parmi d’autres dommages, la privation de son libre arbitre, certaines infractions aux lois et règlements, fomentation de troubles à l’ordre public.
La justice peut réprimer de tels faits à condition qu’ils donnent lieu à un signalement au parquet ou au dépôt d’une plainte : ces abus peuvent donner lieu à condamnation pénale en vertu de l’article 223-15-2 du code pénal récemment adopté par la représentation nationale.
Les fournisseurs d’accès
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à l’internet ont d’ailleurs l’obligation légale de dénoncer et rejeter ces abus caractérisés de l’état d’ignorance ou de faiblesse, au même titre que les incitations à la haine raciale, l’apologie de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ou la promotion de la pornographie infantile.
G.S.