Libre choix de vacciner ?

Question  4  :  On comprend l’obligation de
vaccination contre des maladies graves très contagieuses, et quand il existe un
vaccin efficace, aux effets secondaires minimes 
=> Sinon, ou en cas de doute, peut on laisser
aux familles le libre choix de vacciner
ou pas ?
1-     
Excellente
question ! Dans la  majorité  des pays du monde le gouvernement n’impose pas
la vaccination

et toutes les familles ont le libre choix de vacciner leurs
enfants.. La France fait exception avec 3 vaccinations obligatoires.
2-     
Au Canada c’est
un libre choix pour les familles de vacciner ou pas leurs enfants et on
constate que 98% des enfants sont vaccinés pour tous les vaccins offerts.
Est ce le résultat d’une excellente information/communication à destination des
parents ?
 Les 2% non vaccinés sont  les Amish, une communauté  rejetant la vaccination uniquement pour des
raisons religieuses.
La communauté  Amish des Pays bas a d’ailleurs
été victime de la dernière épidémie de polio en Europe introduite par un enfant
Amish infecté venant du Pakistan.
3-     
Quelles sont les
conséquences ou risques du libre choix de vacciner ou pas ses enfants pour
différentes maladies ?
ca dépend bien sur des maladies, et des risques qu’elles font courir, avec
leurs complications, et leur contagiosité. Chaque maladie peut poser un
risque individuel OU collectif, ou un risque individuel ET collectif.

– Le Tétanos est la seule
maladie non contagieuse du programme de vaccination et il ne pose qu’un risque individuel.
Elle a totalement disparu en France parce que tout le monde est protégé par un
vaccin très efficace associé à des mesures d’hygiène..

      – La Rougeole pose un risque individuel
et collectif d’épidémie potentielle ; elle est très contagieuse même
pendant les 12 jours d’incubation silencieuse avant qu’elle ne soit évidente..
La Rougeole  tue rarement en France, elle
produisait avant la vaccination systématique
50 cas de complication très grave, une encéphalite chronique débilitante à
vie. 
le vaccin anti rougeole lui a mille
fois moins de risque de complications graves de ce type
     – Pour la diphtérie le vaccin avec ses
rappels a fait disparaitre la  maladie,  qui malheureusement réapparait chez les non
vaccinés..
–        
le vaccin polio
oral peut produire un cas de polio du au vaccin pour 10 millions de premières
doses administrées ; il existe le vaccin polio injectable qui lui n’a
aucun risque de produire un cas de polio.
       J’ai un
aveu à vous faire : J’ai vacciné mon fils avec le polio injectable pour éliminer
un risque quasiment nul avec le polio oral..  Je peux donc comprendre vos appréhensions et
vos hésitations à vacciner lorsque la maladie n’est pas tout autour de
nous.
4-     
Ne pas vacciner c’est
accepter de choisir entre une maladie et les risques du vaccin
5-     
Un exemple
proche de chez vous : La récente épidémie de rougeole en Australie  touchant les écoliers a été causée par un
enfant non vacciné suite a refus parental ; cela a conduit une mère à porter
plainte contre la mère de l’enfant qui avait contaminé le sien, vacciné mais
pas protégé
6-     
Depuis, en Australie,
par décision des autorités sanitaires, les enfants de parents refusant de les
faire vacciner  ne seront pas couverts
par l’assurance médicale s’ils attrapent une maladie qui peut être prévenue
par la vaccination.
Ma Question : Comme parent ou autorité sanitaire
nationale,  quelle est notre responsabilité
face à une maladie à  risque individuel pour
notre enfant  ou à un risque collectif pour
notre communauté quand il existe un vaccin ? 
2 réponses
  1. cinecitoyen
    cinecitoyen dit :

    Pour moi liberté de choix s'oppose à vaccination de masse, obligatoire ou recommandée ; il faut vacciner de façon sélective, en tenant compte d'abord de la maladie et du vaccin bien sur, mais ensuite du contexte environnemental ou collectif par zones ( pays industrialisé ? contagion ? salubrité ?) mais aussi de paramètres individuels ( recherche d'anticorps, mode de vie sexuel, paramètres allergiques)

    La vaccination massive ?
    – soit une facilité pour éviter de se casser la tête (au fait, combien d'épidémiologistes en N Calédonie ? )
    – soit une mesure d'économie parce qu'on n'y affecte pas les ressources nécessaires, de même qu'aux autres modes de prévention
    Bruno

    Répondre
  2. ciné citoyen
    ciné citoyen dit :

    Pourquoi avoir choisi, en métropole et en Calédonie, de recommander la vaccination contre les VPH pour les filles seulement ? Pourquoi pas aussi pour les garçons, comme aux USA depuis 2009, au Canada depuis 2010, et au Québec, à compter du 1er sept 2016 ? Ce qui serait – dixit le Ministère de la Santé Québécois- " offrir de façon équitable une protection directe à l'ensemble des jeunes, filles ou garçons ".
    Rosa

    Répondre

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