En 2013, Edward Snowden déclenche l’un des plus grands séismes
politiques aux Etats-Unis en révélant des documents secret-défense de la
NSA.
Sous le nom le code « CITIZENFOUR », il contacte la documentariste
américaine Laura Poitras.
Elle part le rejoindre à Hong Kong et réalise
en temps réel CITIZENFOUR, un document historique.
Citizenfour a été sacré meilleur documentaire à la cérémonie britannique
des Bafta, à celle des Independant Spirit Awards (Santa
Monica en Californie) et pour finir aux Oscars.

L’Etat a pour mission d’assurer la sécurité des citoyens. Mais jusqu’où peut il surveiller toutes nos communications, nos vies privées ? Et s’il dispose d’un contrôle total, les citoyens pourront ils s’assurer eux aussi de la bonne conduite des gouvernements censés les représenter ?

Un débat passionnant, essentiel pour nos démocraties.

Bande annonce :
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19550586&cfilm=231662.html

Pour cette première séance 2016, merci de venir plus tôt afin de procéder aux adhésions

C’est reparti pour une nouvelle saison !

Assemblée Générale de l’association CINECITOYEN jeudi 10 mars à 17h 45
au local de la FOL
rue Taragnat
– à coté du Lycée Do Kamo.


       Ordre du jour

–      
Présentation
du bilan financier et du rapport d’activités 2015
Débat, perspectives, votes (1)

–      
Tarif des
cotisations 2016

–      
Questions
diverses

–       Élection
du nouveau Bureau 2016 (2)

Venez nous encouragerpar votre présence et, pourquoi pas, nous rejoindre au
Bureau !


(1) Seuls
votent les adhérents 2015
Bien sur les non  adhérents 2015 sont
bienvenus pour participer aux débats


(2) Déclaration
de candidature
à adresser par mail ou tél AVANT lundi 7 mars
Préciser Nom, Prénom, Contacts (tél, mail) et compétences-disponibilités

JEUDI 26 NOVEMBRE A 17H 50   AUDITORIUM de la Province Sud
Film de Mohamed DIAB  (2012,  1h 40)

                             ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE      

 
  Trois égyptiennes de conditions sociales  différentes
s’unissent pour combattre le machisme impuni. Mains baladeuses, attouchements,
humiliations, violences.
Dans les bus, dans les rues, le harcèlement sexuel est un cauchemar ordinaire.
Jeunes et moins jeunes, voilées ou sexy, peu importe : toutes les femmes sont
des proies, des corps publics.

Ces trois personnages de femmes portent sur leurs
épaules ce fléau qui s’enracine et perdure.
Elles vont faire fi de la honte, de la peur et du silence.

En France, la campagne gouvernementale de lutte contre le harcèlement
sexiste dans les transports en commun ” STOP ÇA SUFFIT ! ”
vient  de commencer, le 9 novembre de cette année. Il était temps.

 

Vendredi 20 novembre a 17h 50 a la FOL rue Taragnat
Avec l’aimable concours de la FOL, une séance de rattrapage !
Documentaire-réalité de Didier
Cros – 1h30
Dix commerciaux en quête de travail
sont convoqués par un cabinet de recrutement  pour une session collective
de recrutement; ils vont devoir se distinguer les uns des autres.

À la fois
évaluation de compétences et entreprise de déstabilisation, l’entretien d’embauche
est une véritable épreuve ; rien n’est épargné.
Qu’attend t-on de vous lorsque l’on vous met en situation de stress et de
pression ? Votre faculté d’adaptation ou votre capacité de
soumission ?

Jeudi
5 novembre, Auditorium de la Province Sud

Quels enfants laisserons-nous à la planète ? (65 mn)
Cette question est au cœur de l’enseignement d’Isabelle
Peloux, institutrice de l’école élémentaire du Colibri fondée aux Amanins, site
agro-écologique de la Drôme créé par P. Rabhi et M. Valentin.
En immersion pendant un an, la réalisatrice
franco-québécoise Anne Barth a su capter les interactions entre Isabelle, les
enseignants-stagiaires et les enfants. Ce film  didactique  renvoie à une éducation centrée sur la
nécessité d’apprendre à faire ensemble, sur le besoin d’élever les consciences. 
Il se veut outil de transmission pour accompagner les adultes dans l’éducation
des enfants ; et pour témoigner que vivre en paix, en citoyen responsable et
solidaire, nécessite un apprentissage.
http://quelsenfants.lesamanins.com/

POUR ALLER PLUS LOIN


                                                   POUR ALLER PLUS LOIN 
 

https://www.youtube.com/watch?v=uA3lGHdPL3I
:
Isabelle Peloux explique sa démarche pédagogique ( Freinet, Montessori, Steiner
… ) (6mn)
http://www.franceinter.fr/emission-un-jour-en-france-leducation-bienveillante-revolution-ou-pipeau
Isabelle
Filliozat : sur  cette nouvelle
vague  d’education « positive »
(52 mn)
Quelques réactions après le visionnage du film :
1. Un très beau projet, qui apprend à être. Une enfance heureuse dure
toute la vie.
2. Une expérience formidable. Quel équivalent pour les parents ? ne
devrait-on pas les éduquer aussi ?
3. C’est l’école ideale, surtout dans la manière d’apprendre. Apprendre à
apprendre, cela sert toute la vie.
Mais ces élèves sont-ils armés pour la suite dans les institutions scolaires traditionnelles ?
4. On revient à des projets anciens, cela correspond à des activités
faites à l’école il y a quelques années.
5. Quelle énergie pour de si petites structures ! La mettre à
disposition de l’école publique ?
C’est très bien de travailler à réduire les conflits, mais il y a la question
des moyens.
Et cette population n’est pas la réalité de la France, ici on n’a que des têtes
blondes !
6. On a la sensation que les enfants récitent une leçon « il faut
être respectueux »..
7.            
Il est choquant de parler
d’enfants « doués » et d’autres « non doués ». Démotivant
pour les élèves.
Ici, l’expérience repose sur une maîtrise très bonne de la langue française.
Serait-ce applicable pour tous ici ?
8.            
Peu d’informations sur le
devenir de ces élèves. Leur comportement en arrivant au collège : sont-ils
en décalage ? en rébellion ?
9.            
Il y a plusieurs facteurs de
réussite : la langue, les parents derrière, les méthodes, la  personnalité et les qualites pedaogiques de
l’enseignant. Il faut se garder d’être trop réducteur.
Cette pédagogie coopérative  est
nécessaire : une fois adulte, on a aussi besoin d’outils liés au
relationnel.
Mais ces pédagogies sont inadaptées au système scolaire que nous connaissons :
espace, durée des séquences.
Au début l’expérimentation peut passer par des institutions privées ; puis
voir les transferts possibles au public.
10.         
Témoignages
d’institutrices : des débats « philosophiques » se font à
l’école primaire ; On crée dans les écoles traditionnelles des espaces
pour que les enfants puissent exprimer leurs émotions ; Finalement nous
connaissons mal notre école « traditionnelle » dont ce débat semble donner
une vision assez pessimiste.
En fait, au primaire les écoliers ont de l’espace pour s’exprimer, et des
responsabilités dans la classe.
Au collège c’est autre chose. Il y a un fossé entre le primaire et le
secondaire
11.         
Expérience très intéressante
qui met en valeur les vraies transmissions de savoir et de savoir être ;
Cette institutrice devrait former des instituteurs.


12.          
Intérêt des différentes
formes d’intelligence, qui n’est considérée que sous son aspect intellectuel.
13.         
En Europe ou en Asie, des
choix très différents pour la politique scolaire. La Finlande insiste sur la
formation des professeurs, sur cibler les apprentissages, adapter les emplois
du temps au rythme de l’enfant
Présence d’une
institutrice Montessori
, ouverture de
« l’école filante »prévue à la rentrée 2016.
Ophélie secrétaire de l’école filante :
De telles
écoles s’adressent aussi aux parents, avec l’organisation de débats, de
formations pour les accompagner dans l’éducation. Il y a effectivement une
réalité économique : ce sont des projets autofinancés à 100% par les
parents.
L’absence de
conflits peut paraître idéaliste. En réalité, il y en avait sûrement au début
mais les enfants ont acquis les outils pour évoluer sereinement dans la
société. Pour rebondir sur la question ethnique, on peut faire référence à une
expérience menée dans une école maternelle pendant 4 ans à Gennevilliers, ZEP
et zone plan violence. L’étude a montré que ce sont des pédagogies qui
fonctionnent en tout contexte, quel que soit le niveau social des élèves.
Pour
en savoir plus :
→ étude sur l’application de pédagogies expérimentales en ZEP, par
Céline ALVAREZ : http://eduscol.education.fr/experitheque/consultFicheIndex.php?idFiche=8638
Sur le projet d’école Montessori à Nouméa :
Ce projet est né à
l’initiative d’un groupe de parents. 17 enfants de 2 ans et demi à 6 ans seront
accueillis à partir de la rentrée prochaine dans une classe unique, encadrés
par 2 éducateurs Montessori. La mixité des âges est un principe important de la
pédagogie Montessori, ainsi que le libre choix des activités.

Cette pédagogie repose sur un matériel spécifique, sensoriel, mis à disposition
des enfants dans la classe. Les enfants sont libres de se déplacer, dans un
cadre, et d’utiliser le matériel à leur guise. L’éducateur est un guide, il est
en retrait. Il ne transmet pas un savoir, c’est l’enfant qui va chercher le
savoir, à son rythme. En fonction de sa période sensible, ce qu’il est capable
d’apprendre à ce moment-là, il est maître de son apprentissage. Tous les
parents sont impliqués dans l’association, donc 17 couples, ainsi que des personnes
intéressées par le projet.

Pour les 5-6 ans, un agrément
du vice-rectorat est nécessaire, les dossiers sont en cours. L’ouverture par la
suite d’une école pour les 6-12 ans est en projet. Au bout de 5 ans, le
financement public des salaires des éducateurs devient possible.
Pour en savoir plus :

TAFTA
Les négociations se poursuivent sur des
accords de Libre Echange censés apporter croissance et emplois ( contre exemple
: NAFTA entre USA et Mexique). Près de chez nous le TPP (TransPacific Partnership)
serait sur le point d’aboutir.

Mais la contestation citoyenne du TAFTA
progresse aussi
http://transatlantique.blog.lemonde.fr/2015/10/06/trois-millions-de-signatures-contre-le-traite-transatlantique-taftattip/


INEGALITES
En écho au débat après “Inégalité
pour tous
” (1er oct.) sur la répartition des richesses aux USA
– un article résumant la situation en Europe :
http://rue89.nouvelobs.com/2013/10/10/richesse-monde-crise-europe-choc-deux-rapports-246485

– Chacun peut prendre les commandes pour réformer la France !
http://www.revolution-fiscale.fr/simulez-votre-propre-reforme-fiscale


REVENU DE BASE

3 mini vidéos ont été projetées en fin de
séance Jeudi 1er oct., sur un remède partiel ( utopique ?) aux inégalités et à la crise ; Thème d’actualité, envisageable au CineCitoyen en 2016
Pour ceux qui n’ont pu venir ou rester
– Finlande, pour bientôt ?              https://www.youtube.com/watch?v=VZaJ_hoNX9g
– Le revenu de base mérite un débat    https://www.youtube.com/watch?v=wXYA55jChg8
– Une présentation de 3mn         https://www.youtube.com/watch?v=E9uz_H-8FJ0 

 

Documentaire de Daniel Mermet et Olivier Azam  (1h 40 ; VO)

Avec le concours de la F.O.L.  CinéCitoyen vous propose une projection-débat

             Vendredi 16 0ctobre 18h 00   à la FOL (ilot Taragnat)

               Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles  


Tant que les lapins n’avaient pas d’historiens, l’histoire était racontée par les chasseurs.

Avec
le succès de son livre Une histoire populaire des Etats-Unis,
Howard Zinn a changé le regard des Américains sur eux-mêmes en évoquant
ceux qui ne s’expriment pas dans l’histoire officielle : esclaves,
Indiens, déserteurs, ouvrières du textile, syndicalistes….
  
Bande annonce :  http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19551591&cfilm=235694.html

Jeudi 1er octobre  17h 50 à l’AUDITORIUM

Ce film de Jacob Kornbluth (2014) met en scène une conférence de Robert Reich,
professeur à Harvard-Berkeley, ex Ministre du Travail de
Bill Clinton
Aux USA, 400 Américains ont plus de richesses que la moitié de la
population du pays, soit 150 millions de personnes ! Par quels
mécanismes a t on pu arriver la ? Quelles conséquences ? Le rapport avec
ce qu’on appelle à tort “la crise”?

Ce documentaire (1h 25) efficace et
didactique expose les ressorts et méfaits de l’ultralibéralisme ; illustré par des graphiques convaincants un
bon croquis vaut mieux

C’est une vivante leçon d’économie, fort éloignée des discours habituels.

 Inégalités : ce qu’on peut souhaiter, ce qu’on croit savoir et .. ce
qu’il en est
https://www.youtube.com/watch?v=pURExFZY5YY

Vendredi  18 septembre  17h 45     à la F.O.L. (rue Taragnat)

En septembre,  avec l’aimable concours de la F.O.L.

Ciné Citoyen poursuit ses
projections libres et ouvertes à tous
OPERATION
CORREA
(2015) un documentaire de Pierre Carles
Episode
1 : Les
ânes ont soif !
(54 mn)
           
Novembre
2013, le président équatorien Rafael Correa vient à la Sorbonne exposer comment
son pays a su et pu organiser sa rupture avec le dogme de l’austérité et la
servitude la dette.
Intéressant,
non ? Alors pourquoi la presse hexagonale a-t-elle boudé cette visite ?
Pierre
Carles poursuit sa critique radicale des médias et pose des questions.
La
politique émancipatrice du gouvernement de Rafael Correa, depuis six ans, est elle un modèle  ? 
     
 Bande annonce  

Jeudi 3 septembre 17 h 50

Un documentaire de Marie Monique ROBIN 
                           
 

Face
à la crise et aux risques écologiques, il faut repenser de fond en comble notre
modèle de société. Dans
Sacrée croissance ! MM Robin s’attaque au mythe de la croissance  ; elle met en avant des alternatives éprouvées,
locales et solidaires.

Car
ils sont de plus en plus nombreux, les « lanceurs d’avenir », a
vouloir sortir du modèle de la croissance illimitée, reprendre le contrôle de
la production alimentaire, de l’énergie, et de l’argent.
Sacrée
Croissance !
alterne
la parole des experts et des expériences concrètes qui tracent les voies de la
transition vers la société post-croissance.


Vendredi 21 aout 17h45  a la FOL rue Taragnat
Entrée libre et gratuite 

Un documentaire d’Emmanuel Audrain
RETOUR EN ALGERIE
 

Ils ont
fait leur service militaire pendant la Guerre d’Algérie.
50 ans plus tard, au moment de toucher leur retraite du combattant, certains
sortent d’un long silence. Ils osent affronter leur douleur et leur honte. «
Pourquoi n’avons-nous pas hurlé notre désaccord ? ». Ils disent : « Parfois, il
faut désobéir… Oser dire Non ! »

 

Notre Programme 2015

LA GUEULE DE
L’EMPLOI  
(2011)
Un documentaire-réalité
de Didier Cros – 1h30

Dix commerciaux en quête de travail sont convoqués par un cabinet de
recrutement  pour une session collective de recrutement pour une grande
société ; ils vont devoir se distinguer les uns des autres.
À la
fois évaluation de compétences et entreprise de déstabilisation, l’entretien
d’embauche est une véritable épreuve. Jeux de rôles, tests d’aptitude, mise en
compétition, provocations, rien n’est épargné.
Qu’attend
t-on de vous lorsque l’on vous met en situation de stress et de pression ?
Votre faculté d’adaptation ou votre capacité de soumission ?

Jeudi 2 juillet 18h 00    Un petit jeûne ?

Jeudi 4 juin : Allons faire un tour chez nos amis grecs

et ce traité TAFTA,   c’est quoi ça ?

Ca sert à quoi d être normal ?

ATTENTION: pour nos habitués, petits changements la projection aura lieu à l’université, (amphi 400)  le débat sera précédé d’une mini-conférence.

L’Auditorium  plein pour la projection, une première depuis
le lancement de CinéCitoyen !
 Une bonne centaine (la moitié des spectatrices-teurs)
sont restés pour participer au débat,  très
animé .
  Remerciements :
– à la Province Sud
pour avoir mis gracieusement la salle a notre disposition
– à l’UFFO-NC (1)
et à sa présidente Sonia Togna qui ont contribué à la réussite de cette soirée..
– à Charlotte Pernelle, psychologue du Relais (2), venue éclairer la problématique
des violences familiales.
– aux femmes mélanésiennes
venues en nombre pour commenter, témoigner et combattre certains clichés.
A retenir :
– les violences morales sont parfois pires que les violences physiques car
elles peuvent détruire la personnalité
 – dans certains
cas, la victime qui ose dénoncer se retrouve ostracisée par le groupe et sa
situation empire 

– le film montre
les thérapies (groupée, individuelle) de l’agresseur mais n’évoque pour la
victime que le suivi familial.
Or il existe des possibilités de suivi psychologique ( du couple , familial ), et
de suivi social (structures d‘accueil, foyers)
Le film illustre un homme dépassé par sa propre violence, qui au fond doute de
lui et craint de perdre sa femme ; laquelle a du mal à s’exprimer, a
se positionner , à sortir de sa peur ; mais viendra le déclic..
– Contexte du film :
la société espagnole, fin du 20ème siècle, très marquée par la violence faite
aux femmes qui luttent contre les réminiscences d’un passé machiste (conforté
par  40 ans de dictature franquiste), influence
néfaste des programmes de télévision et d’une éducation discriminante) ;
l’Espagne a su réagir avec une loi approfondie sur laquelle nos institutions pourraient
rebondir : La Ley contra la Violencia de Género  de 2004 ( Loi contre la Violence de Genre )
– On souligne
l’importance de l’éducation qui n’est pas la même dès la maternelle pour les
filles et les garçons ; les parents aussi doivent être attentifs a éradiquer
les attitudes violentes ou dominantes.
Mais cela ne suffit
pas ; il y a aussi des facteurs individuels – d’ailleurs il y a des femmes
violentes.
– en NC la
situation a évolué, nombreuses initiatives, actions de prévention, prises de
conscience, les associations peuvent intervenir dans les collèges et lycées, il
existe des structures – dont le Relais de la Province Sud (2) et
« Femmes et Violences conjugales »
Si les jeunes filles ont changé, les garçons restent les mêmes, parfois pires..
Il reste beaucoup à faire.
– Autre question :
la société kanak est elle plus violente ? vérité ou cliché a dénoncer
? le quotidien local surexpose certains faits divers, et les statistiques sont
confuses.
Une participante
s’insurge : la violence est universelle et s’exerce dans tous les milieux. La
psychologue confirme.
Et les guerres en
Europe ?
Une autre : dans la société kanak traditionnelle existaient des contre-pouvoirs,
des voies de médiation collective.
La colonisation a fait exploser des modes coutumiers de régulation. Évolution trop
rapide, qui déstabilise. 
– Et le
capitalisme ? aurait-il sa part de responsabilité en exacerbant la lutte
du chacun pour soi, en éclatant le noyau familial, en proposant et ses
programmes télé et jeux vidéo ultra violents ? vaste débat..,
– Pour d’autres,
nous sortons de plus de deux mille ans de patriarcat, des hommes se croient
encore propriétaires du corps des femmes, les mœurs évoluent mais lentement
(droit de vote, droit d’ouvrir un compte en banque, parité..)
– Témoignages
personnels forts
. un homme a grandement apprécié la qualité de l’assistance offerte par le
Relais
. un animateur de
La Foa signale les bienfaits de la danse auprès des adolescents
. une femme explique qu’après de longues années de violence, elle a pu faire
changer son mari et retrouver l’amour
. une jeune femme médecin déplore 
l’absence de formation chez les médecins urgentistes pour savoir repérer
les signes de maltraitance

Conclusions : la violence résulte souvent des peurs, éduquons nos enfants
pour qu’ils aient confiance en eux, veillons à préserver notre identité
culturelle.

(1) UFFO :
Union des femmes francophones d’Océanie – est une organisation qui regroupe
plusieurs composantes : UFFO de NC, Polynésie française, Wallis &
Futuna, Vanuatu. Ce réseau créé en 2011 a pour objectif la promotion de l’égalité
entre les hommes et les femmes, et l’avancement des droits des femmes en
Océanie francophone

(2) Relais : structure de
la Province Sud spécialisée pour traiter les violences familiales
 cf Article de D. Tromparent http://eprovince-sud.nc/content/les-hommes-prennent-le-relais

Mercredi 12 Novembre

Projection;18h  rue Taragnat, d’un documentaire sur Noam Chomsky:

 CR de la PROJECTION DU 4 NOVEMBRE 2014

“LES JOURS HEUREUX” de GILLES PERRET
Résumé du Débat
  
Intervenante : Christine Tremblais, professeur d’histoire

Le modérateur  propose trois parties :
. Contexte d’élaboration
du programme du CNR, sous l’occupation
. Mesures prises a la Libération ; leur érosion au fil du
temps
. Situation actuelle, au vu des réponses de nos
politiques
– La résistance n’a pris son essor qu’après Stalingrad (1943)
et les refus du STO (refugiés dans les maquis) mais les premiers
résistants  dès 1940 ( le Colonel Fabien
a tué un officier Allemand)
– Savoir que Daladier a  interdit le PC
par décret en 1939, il y avait déjà des résistants clandestins !
(dont les combattants de la République espagnole “accueillis” en camps de
concentration en France )
L’intervenante CT
pose une perspective historique
Avant Guerre :
Le Front Populaire remporte les Législatives (mai 36) et pour sortir de la
Crise prend surtout des mesures sociales – alors que 200 familles détiennent l’essentiel
des richesses du pays.
Le FP n’aide pas la République Espagnole. Crise non
résorbée, retour  de la droite au
pouvoir-Daladier
Après Guerre :
Mesures économiques et sociales a la Libération,  grignotées 
à partir de 1970-80 ( fiches en PJ).
D’importantes réformes sont prises très vite car le rapport de forces est favorable aux résistants, la plupart à gauche
(communists et socialistes) ; patronnat et droite font profil bas.
– Remarque : les anglais n’ont pas eu de CNR mais ils ont
pris des mesures similaires.
Pendant les ” 30 Glorieuses ” (1945-75) , la croissance économique
revient grâce
. à l’Etat Providence : nationalisations, généralisation des retraites et de la
sécurité sociale…
. à l’aide américaine (Plan Marshall, 13 milliards) contre
le départ des communistes du gouvernement ; ” Les USA nous ont colonisés”
” dit qqu’un .
– Erosion des acquis sociaux et économiques  de la Libération : privatisations, retour en
force des banques ; les ordonnances de 44 sur la Presse n’ont jamais eu de décret
d’application
– Banques et Presse : deux pouvoirs à nouveau liés : les grands patrons
achètent les medias …
Et aujourd’hui
?

– exemple de résistance en France contre le barrage – manifestant
tué par les gendarmes
– Steph. Hessel : ” s’indigner” devant l’inégale répartition des
richesses. Qui s’en indigne vraiment ?
– Chercher les bonnes infos pour agir est souvent long et compliqué.

– Certes, mais on peut agir par la base, par les citoyens. Exemples :  association ” Colibri “, Pierre Rhabi
, livre ” 2 Millions de Révolutions “ … Les gens aspirent à un autre type
de société ;
Multiples initiatives locales dont on parle peu, Savoir les repérer et
s’engager
– Pour cela, venez au Village Humaniste et Citoyen, samedi 15 nov a la FOL
(colline)!

– Le sous-titre du film est ” Utopie “. La mondialisation est une
réalité, une autre n’est pas évoquée : l’Administration, toute puissante, anonyme,
qui manipule  même les hommes politiques
.
– Pourquoi tant d’absents du débat ? de non indignés ? désemparés
par manque de solutions ?
– Ca viendra, les gens ne réagissent que lors de guerres.
Aujourd’hui,  c’est la guerre économique
et meme plus au Moyen Orient. L’humanité ne progresse jamais pacifiquement . …

– En N.C. nous pourrions vivre comme des Rois avec les richesses minières du
pays…
– Ce qu’ont su faire les résistants de 1943 contribue a
nous rendre un peu optimistes.
Attention,
 changement de date: la projection prévue en octobre aura lieu
 LE 4 NOVEMBRE

Documentaire : Moissons du Futur.

Discussion enthousiaste et pleine d’espoir devant les
actions et initiatives menées ailleurs sur la planète et localement pour une
agriculture « paysanne », respectueuse de la nature et réellement durable.
La PERMACULTURE est abordée ; un participant regrette
le manque d’informations il faudrait un organisme pour centraliser les données.


Puis le débat s’oriente sur la problématique
fondamentale des SEMENCES
Ou peut on se procurer des semences naturelles et
reproductibles ?
il faudrait un conservatoire des semences « bio »
à l’image de l’association Kokopeli.
La salle est consciente du besoin de se nourrir sainement et
d’être autosuffisant.
Un jeune homme s’interroge : Y a t il des pressions des lobbies,
lesquelles ?
Un exemple à suivre : aux Fidji l’on a interdit le poulet Brésilien,
source de protéines bon marché, mais nocif car il est nocif.

StopOGMPacifique fait le point sur la réglementation locale, y a encore du travail! une pétition est en ligne contre le blé OGM d’Australie, bientôt dans nos assiettes… si rien n’est fait.

Il faut favoriser les filières de production locale…

En réponse au problème d’accès à la terre une adhérente  propose 1 hectare à toute
personne sérieuse et désireuse de cultiver. Ce défi sera t il relevé ?

Pour aller plus loin
Semences bio

Voir sur le site de Bio Caledonia, Réseau d’échange de semences biologiques et
locales. (RES)

http://semencesnc.blogspot.com
Site internet de mise en commun de semences et d’informations:

OGM dans le Pacifique,
voir le site de StopOGMPacifque, y a une pétition à signer;
http://www.stopogmpacifique.org

Permaculture,

un livre de référence « la
révolution d’un seul brin de paille 
»  de Masanobu Fukuoka
CineCitoyen va tenter de se le procurer pour mise à disposition
| Facebook Twitter Google+
Le professeur d’histoire
Ron Jones a réellement existé et l’expérience qu’il a pratiquée a concrètement
eu les effets mis en scène dans le film. Inspiré du fait réel,
La vague est également un roman de
Todd Strasser et un classique de la littérature de jeunesse, au programme de
nombreuses écoles allemandes depuis vingt ans. L’adaptation de Dennis Gansel a
de même connu un très grand succès outre-rhin.
– La Vague (Die Welle) est un film allemand
réalisé par Dennis Gansel en 2008
et librement inspiré de « La 3ème Vague », étude expérimentale d’un régime
autocratique
, menée par le professeur d’histoire Ron Jones avec des
élèves de 1ère du lycée Cubberley à Palo Alto
(Californie)
en  avril 1967.

Ron Jones (né en 1941) était un professeur
d’histoire de Palo Alto,
en Californie,
aux États-Unis.
Expérience sociologique
Devant l’incrédulité
de ses élèves de classe d’Histoire Contemporaine du Cubberley High School
(lycée) à comprendre l’asservissement de la population allemande devant les
horreurs des nazis,
il décida d’en faire la preuve par la pratique et réalisa la Troisième Vague, expérience sur le
fonctionnement de la dictature et la manipulation
des foules. Durant la première semaine d’avril 1967, il décida d’instaurer des
règles de discipline basées sur la communauté et de l’esprit de groupe. Il
convainquit ses élèves de l’importance d’éliminer la démocratie
en ce qu’elle peut stimuler les actes individuels. L’individualisme
est une tare de l’esprit démocratique qui va à l’encontre de l’intérêt général résumé dans ces mots :
« La Force grâce à la discipline, la Force grâce à la communauté, la Force
grâce à l’action, la Force grâce à l’esprit de fierté ». L’expérience
prenant des ampleurs inattendues a été arrêtée au bout de cinq jours. (En une
semaine, cette expérience inédite sur le fonctionnement d’une dictature comme
celle du troisième Reich connaît un succès inégalé et le nombre d’étudiants
atteint 200.)
La troisième vague
La troisième
vague
est une étude expérimentale du fascisme
menée par le professeur d’histoire Ron Jones avec des élèves de première du
lycée Cubberley à Palo Alto (Californie)
pendant la première semaine d’avril 1967, dans le cadre d’un cours sur l’Allemagne
nazie
. N’arrivant pas à expliquer à ses élèves comment les citoyens
allemands avaient pu laisser sans réagir le parti nazi
procéder au génocide de populations entières, Ron Jones décida d’organiser
une mise en situation. Il fonda un mouvement nommé « la troisième
vague », dont l’idéologie vantait les mérites de la discipline et de
l’esprit de corps, et qui visait à la destruction de la démocratie,
considérée comme un mauvais régime en raison de l’accent qu’elle place sur
l’individu plutôt que sur la communauté. L’expérience de la troisième vague a
inspiré le livre puis le film La Vague
(2008).
Chronologie de l’expérience d’après Ron Jones
Lundi
Jones donne
une allocution sur la discipline : comment elle est nécessaire aux
athlètes, aux artistes, aux scientifiques, et comment, par la maîtrise de soi,
elle assure la réussite des projets. Il passe ensuite aux travaux pratiques et
indique une position assise susceptible de faciliter la concentration et la
volonté : pieds à plat sur le sol, dos droit, mains croisées derrière le
dos. Il exige des élèves qu’ils adoptent cette position et vérifie qu’ils
obéissent. Il leur apprend ensuite à entrer et à sortir de classe, dans le
silence et la rapidité. Il donne aussi des instructions pour répondre aux
questions : désormais, les élèves doivent se lever, commencer leur réponse
par « Monsieur Jones » et répondre en quelques mots seulement. Une
série de questions réponses très intense conclut la séance. Les élèves se
sentent stimulés et motivés.
Mardi
Devant une
classe en « position d’attention » Jones inscrit au tableau la devise
du mouvement : « La force par la discipline, la force par la
communauté ». Il analyse l’idée de communauté
qu’il définit comme le lien unissant différentes personnes tournées vers un but
commun. Il exalte la valeur de la communauté en montrant qu’elle est cette
réalité au-delà de l’individu dans laquelle il s’accomplit en s’y intégrant. Ron Jones ordonne ensuite aux élèves de
réciter la devise du mouvement, d’abord l’un après l’autre, puis par groupes de
deux ou trois, puis toute la classe ensemble. La coordination atteinte permet
aux élèves de constater la réalité de la communauté, et de s’y sentir
pleinement intégrés, à égalité avec les autres. À la fin de l’heure, Jones
enseigne un salut
consistant à amener la main droite à hauteur de l’épaule droite, les doigts
arrondis en forme de coupe. Il s’agit d’un salut utilisé par les nazis, ce que
les élèves ignoraient. Il décide de nommer le mouvement « la troisième
vague », expliquant aux élèves que c’est à la fois parce que la main lors
du salut ressemble à une vague sur le point de déferler, et parce que,
conformément à une croyance populaire, les vagues de l’océan avanceraient par
groupes de trois, la troisième étant la plus forte. Il omet de mentionner aux
élèves la référence la plus importante, qui est bien sûr la référence au Troisième
Reich
.
Mercredi
Ron Jones constate que treize élèves
d’autres classes viennent assister à son cours. Il distribue des cartes de
membre aux élèves participant au mouvement.
Parmi les cartes de membre, trois, distribuées aléatoirement, sont marquées
d’un « X » rouge. Les membres porteurs de ces cartes se voient
confier la mission de dénoncer les membres qui ne respecteraient pas les
règles. Ron Jones donne une allocution sur l’action, entendue comme but vers
lequel tendent la discipline et la communauté, et sans lequel elles perdent
tout leur sens. À la surprise du professeur, plusieurs élèves lui expriment leur
satisfaction et leur joie de participer à la « troisième vague ». Les
élèves montrent de meilleures dispositions pour apprendre et participer en
classe. L’égalité instaurée entre eux incite les élèves les moins sûrs d’eux à
prendre la parole et à gagner en assurance. Les réponses aux questions se font
cependant beaucoup plus laconiques, et les élèves semblent perdre leurs
aptitudes à argumenter et à nuancer. Ron Jones dirige la classe vers l’action
pure : il donne l’ordre de dessiner une bannière pour la « troisième
vague », d’apprendre par cœur le nom et l’adresse de tous les membres et
de recruter de nouveaux membres. Plus tard dans la journée, Ron Jones constate
que la « troisième vague » prend des proportions inquiétantes. La
moitié des membres en dénoncent d’autres, même si seuls trois élèves ont été
spécialement désignés pour cette tâche. De nombreux élèves prennent la
« troisième vague » très au sérieux et menacent ceux qui tournent le
mouvement en dérision. Ron Jones constate aussi que, alors que les élèves les
plus médiocres participent de plus en plus et s’investissent beaucoup dans le
mouvement (l’un des élèves décide même de devenir le « garde du corps
personnel » du professeur, qui se laisse faire), les élèves les plus doués
supportent mal l’égalitarisme forcené du cours.
Jeudi
Arrivé tôt
au lycée, Ron Jones découvre sa classe dévastée. Un
des parents d’élèves, vétéran de la Seconde Guerre mondiale et ancien
prisonnier de guerre, a pénétré dans l’établissement et commis des dégradations
sur le matériel. L’expérience perturbe la vie du lycée de manière
manifeste : des élèves sèchent leurs cours pour venir assister aux leçons
de Ron Jones (quatre-vingts élèves serrés comme des sardines, au lieu des
trente habituels), et une « police
secrète
 » s’organise sur la délation
et la peur. Inquiet de l’ampleur et de la tournure que prennent les événements,
sentant l’expérience lui échapper, incertain de ses propres motivations pour
poursuivre, Ron Jones décide d’en finir. Après une allocution sur la fierté,
il annonce que la « troisième vague » n’est pas seulement une mise en
situation au sein du lycée, mais bel et bien un projet d’ampleur
nationale destiné à modifier en profondeur la vie sociale des États-Unis.
Il prétend que d’autres enseignants ont, comme lui, fondé des « troisièmes
vagues » partout dans le pays et que, le lendemain, à midi exactement, le leader national
du mouvement s’adressera aux jeunesses de la « troisième vague ». Il
s’appuie sur la volonté des membres pour organiser en vingt-quatre heures une
réunion exemplaire.
Vendredi
Ron Jones consacre le début de la matinée
à préparer la salle de conférence du lycée. Les élèves commencent à arriver dès
11 h 30. Deux cents étudiants assistent à la réunion. Certains ont
apporté des bannières. Des amis de Ron Jones, déguisés en reporters et en
journalistes, prennent des notes et photographient les participants. À midi,
les portes sont closes et des gardes postés de faction. Ron Jones montre à ses
amis l’obéissance aveugle des jeunes présents : il les fait saluer et leur
fait réciter la devise du mouvement. À midi cinq, Ron Jones
fait éteindre les lumières et allumer des écrans de télévision, annonçant le
discours du leader national. Après quelques minutes de silence attentif devant
les postes ne montrant que de la « neige », les élèves finissent par
s’apercevoir de la supercherie. Coupant court à leur stupeur, Ron Jones procède
à un débriefing :
il explique comment il les a manipulés et dans quelle mesure ils se sont
laissés manipuler. Il leur fait visionner un film montrant des images
d’archives du Troisième Reich. Répondant aux questions des
élèves, il leur montre à quel point il est facile de verser dans le totalitarisme.
Il leur explique aussi combien être dupe de ficelles aussi grossières est
honteux, et répond à la question originelle : les Allemands ont nié avoir
eu connaissance de l’extermination des Juifs, des Tziganes, des
homosexuels, etc., de la même manière que les élèves de Cubberley nieront
avoir participé à la réunion. Il clôt l’expérience.
Le journal
de l’école, le Cubberley Catamount, consacre à l’expérience une brève
extrêmement courte (numéro du 7 avril 1967[]) et un article de fond, pourtant
assez peu détaillé (numéro du 21 avril 1967[]). Ces deux textes constituent les
seules sources contemporaines de l’expérience. La « troisième vague »
est citée une dernière fois dans un numéro du Cubberley Catamount de
décembre 1967[].
Réactions et suites de l’expérience
Le malaise
qui prédominait à la fin du dernier cours (un élève interviewé par le Cubberley
Catamount
admet se sentir « stupide »), ainsi que la peur (Ron
Jones décrit la « troisième vague » comme « l’un des événements
les plus effrayants que j’aie jamais vécus dans une salle de classe ») a
conduit à conserver une grande pudeur sur l’expérience. Le Cubberley
Catamount
rapporte cependant que Jones a réitéré une expérience
« ressemblant au mouvement fasciste « Troisième Vague » »
de l’année précédente, destinée cette fois selon Jones à simuler « une
situation similaire à celle de la Chine des années 1900 », et restreinte à
une journée.
Le
professeur  écrivit ses souvenirs en 1972, sous le titre The
Third Wave
, et les publia au printemps 1976, sous le titre Take
As Directed
, dans un magazine alternatif, The CoEvolution Quarterly[].

Des psychologues
s’intéressèrent alors à l’expérience menée par Ron Jones, notamment en matière
de malléabilité d’esprit chez les adolescents.
Notamment  Philip
Zimbardo
, professeur à l’Université Stanford, et initiateur d’une expérience de psychologie dite « de
Stanford »

1)- L’essentiel du débat :

Aprés un exposé introductif de Christine TREMBLAIS expliquant les mécanismes de la montée de la
dictature nazie en Allemagne
les interventions du public et des animateurs
ont porté sur des formes de dictatures plus actuelles :

  • à partir de l’explication de la dictature en Allemagne, on est arrivé à parler
    d’autres formes de dictature plus actuelles avec le pouvoir de l’argent et de la
    finance qui sont des formes de dictature moins voyantes mais tout aussi
    puissantes et qui tirent profit des nouvelles technologies.
  •  le débat a porté aussi sur l’éducation (ou le manque d’éducation) des jeunes, leur
    manque de repères et la pression qu’ils reçoivent pour être conformes aux
    autres. L’accent a été mis également sur l’attirance envers la violence (car
    présente dans les familles).

2)- l’exposé introductif de Christine Tremblais

LE CONTEXTE :
Installation de la dictature
dans un contexte de triple crise :
Crise morale et nationaliste: -Humiliation dûe à la défaite et au
Traité de Versailles vu comme un     «Diktat»
qui affaiblit l’Allemagne : traumatisme et ressentiment, d’où exacerbation du
nationalisme.
Crise politique :: République de Weimar fragilisée par des
tentatives de révolution communiste (Rosa Luxembourg) et d’autre part des«
Corps francs», groupes d’extrême-droite menées par des officiers nationalistes,
assassinats politiques perpétrés. Incapacité du gouvernement et partis
traditionnels à résoudre la crise, méfiance
Crise économique et sociale:
crise
économique grave marquée par hyperinflation : la monnaie ne vaut plus rien, effondrement
monétaire.
Crise
sociale : l’inflation ruine une partie des classes moyennes, augmentation du
chômage ( 6 millions de chômeurs). d’où agitation sociale (grèves).
Peur des
possédants (industriels, grands propriétaires) vis-à-vis des communistes, peur
de la contagion révolutionnaire.
LES MECANISMES DE L’ARRIVEE AU
POUVOIR
HITLER profite de la détresse
des chômeurs, des sentiments nationalistes et de la peur du communisme chez les
industriels.
Son parti NSDAP faible au
départ (2,6 °/0 des voix aux législatives de 1928) devient en 1930 le 2ème
parti derrière le PS.
Élections législatives de
juillet 32, le NSDAP franchit la barre des 37 °/0• et le 30 janvier 1933, le Pt
de la République, le maréchal
Hindenbour nomme Hitler chancelier. A quoi est dû ce succès ?
ressentiment
contre une classe politique jugée inefficace et corrompue, contre les
capitalistes « profiteurs de guerre »
soutien des
milieux d’affaires par peur du communisme
promesses
et aura, charisme dans les discours vis-à-vis des chômeurs
 bouc-émissaire à la crise : les juifs,
programme raciste.
Entretien
de l’esprit de groupe (cf film) : salut, un chef charismatique auquel on doit
obéissance, un slogan, un emblème pour la manipulation des esprits et une
idéologie : RACISME, NATIONALISME (abrogation du traité de Versailles),
EXPANSIONNISME : UN Reich fondé sur l’expansion territoriale : la recherche de
l’espace vital.

3)- Chronologie détaillée du débat (4 vidéos d’une durée
totale de 1h 07mn) 

Aprés 8 mois d’existence l’association met en ligne ce clip de présentation qui reprend les projections passées en 2013 et 2014 .
Une présentation des objectifs, des membres, des contacts et des tarifs de Ciné Citoyen est proposée.

               De l’émotion   à la réflexion
         

Ciné Citoyen vous invite à sa 2ème projection 2014

Avec
le film de Iciar Bollain « Même la pluie »
suivi
d’un débat avec la participation d’invités

Quand l’Histoire et
l’Actualité se rencontrent en Bolivie :
De Christophe
Colomb à une multinationale de l’eau …
MARDI
22 AVRIL   à 17 H 45
AUDITORIUM de la
PROVINCE SUD 
 


Adhésion 2014 (10 films) : 3000 f   à prendre sur place
    Réductions pour jeunes et étudiants
Site www.cinecitoyen-nc.blogspot.com     Tél :
82 11 77
     
E-mail :
c6toyen@gmail.com

 
      Avec le soutien de la Mairie de Nouméa                          

   
 

   
  
 Et tout devient simple ! 
    
     De récentes études le
confirment : les femmes ont un champ visuel plus large que celui des hommes.
Elles voient tout ! Cette particularité remonte, parait-il, aux temps
préhistoriques ou durant des millénaires, les femmes ont dû tout surveiller dans
la grotte (le feu, les marmots, les prédateurs) pendant que l’homme allait au
mammouth, loin du foyer.

Ce qui explique, au passage, la raison
pour laquelle l’homme réussit toujours à retrouver sa tanière alors que la femme
est un peu paumée dès qu’on lui met une carte routière entre les mains. C’est
connu. Ce particularisme peut aussi éclairer une question de
société revenue soudain au devant de l’actualité : qui fait le ménage à la
maison ? 
L’homme, en raison de la faiblesse de son champ
visuel, souffre d’un handicap manifeste. Depuis l’antiquité, il a dû mettre la
main en visière pour regarder au loin l’état de la mer, le vol des oiseaux et le
profil des nuages pour son labeur quotidien.
    Il a développé une acuité
lointaine donc intelligente, qui, par ricochet, a réduit son champ visuel
périphérique et sa capacité à bien distinguer certains détails de près. 
Ainsi la femme dit à l’homme : « tu vois la poussière
là ? ” l’homme répond invariablement «
de la poussière, où çà ? »
     C’est scientifiquement prouvé, l’homme ne
voit pas la poussière alors qu’il voit très bien, de loin, la marque de la
nouvelle voiture du voisin, ou le string de la voisine, comme au temps jadis où
il chassait l’antilope.
 Cette étroitesse du champ visuel
explique aussi la raison pour laquelle l’homme n’est pas fait pour la vaisselle.
83,67 % des assiettes ébréchées sont directement en lien avec cette incapacité
de l’homme à bien distinguer tous les obstacles angulaires situés entre l’évier
et le placard. Bing ! Et souvent la femme doit intervenir (« laisse, je vais le
faire moi-même »), consciente de la déficience visuelle de son descendant de
chasseur. Ce handicap se vérifie aussi dans le test du frigo.
L’homme est capable de trouver des aliments dont il connait le
pré-positionnement dans l’espace, comme les bières ou les glaçons. En
revanche, le test de la plaquette de beurre est implacable. L’homme ouvre le
frigo. Conscient de l’étroitesse de son champ orbital, il regarde à droite, à
gauche, en haut, en bas. Mais du coup, il ne pense pas à regarder au milieu, là
où justement se trouve la plaquette de beurre.Et ne parlons pas de
la machine à laver et de sa programmation réservée à des êtres qui voient de
près. L’homme voit loin et c’est ce qui fait sa puissance.
 Alors
devant tant d’évidences, peut-être faut-il cesser ‘évoquer le machisme ou la
fainéantise dans la réticence de l’homme à faire certaines tâches ménagères
au-dessus de ses forces. C’est juste une question de champ
visuel inadapté à l’étroitesse du territoire domestique.
Mais
il ne faut pas désespérer : maintenant que l’homme ne chasse presque plus, son
champ visuel va lui aussi s’élargir. Et un jour, il deviendra enfin l’égal de la
femme dans la maîtrise des arts ménagers. Disons, dans quelques millénaires…

(*) Bonne nouvelle !  Il y aura une autre séance sous trois mois, réservée aux
adhérents 2014.

Projection
bien appréciée du public ( environ 110 spectateurs ) ; beaucoup de rires –
surtout féminins 😉 . Une trentaine de personnes sont restées pour le débat,
animé par Stéphanie Milon Sabatier  (1)

L’Auditorium de la Province Sud est bien garni

Résumé du débat :

– Une spectatrice : les rapports H/F exposés dans ce film sont le produit
d’un formatage du à l’éducation, et non à nos hormones. Ainsi la différence de localisation de la parole dans
les cerveaux japonais  et européens résulte
des styles d’écriture différents dans ces deux cultures. Cette présentation
conforte des stéréotypes ! La Femme et l’Homme ainsi prédéterminés ne seront
pas près d’évoluer
.

– Un spectateur : certes il y a des exagérations, voire des caricatures, mais
c’est voulu : une démarche pour expliquer sans polémique, en faisant rire.
Et on peut  se reconnaître sans remise en
cause de notre « virilité » ou féminité. Ce film expose de manière
simple, pédagogique et amusante.
La personnalité et l’identité sexuelle viennent de l’éducation et des
hormones ; c’est un mélange subtil.

– Un spectateur : je me suis senti flashé plusieurs fois. Prendre
conscience de distorsions  dans la communication de tous les jours, c’est avoir des clés pour améliorer le fonctionnement
de mon couple.

— Un spectateur reproche à l’Education Nationale l’introduction de la Théorie
du Genre à l’école ; l’éducation sexuelle serait enseignée dès 7 ans. Il
redoute qu’un jour on ne fasse plus de différence entre garçon et fille.

— 
Un spectateur : en milieu mélanésien, le film aurait il le même
écho ? H et F s’y reconnaitraient-ils comme nous le faisons ?

Un spectateur : dommage que l’exposé ne soit fait que par un homme. A propos de l’origine de nos  différences ( biologie ou éducation ou les
deux), regarder les autres espèces animales…
— 
Quelques réponses de l’intervenante :
.
Les différences H/F : elles pré-existent biologiquement ; nos
cerveaux ne sont pas formés de

Environ 110 spectateurs se sont déplacés

manière identique (hémisphère gauche dit
« rationnel » plus développé pour l’homme,  plus de connexions entre les 2 hémisphères
par le corps calleux pour la femme) et ne réagissent pas de la même façon ;
attestées entre autres par des analyses scanners. Bien sûr il y a aussi des
facteurs socio éducatifs, d’ailleurs évolutifs. Ainsi, au cours des 30
« glorieuses »(1945-1975) , le côté masculin (commandement, analyse
pratique, esprit de compétition…) était encensé, privilégié. Aujourd’hui on
s’intéresse davantage aux spécificités féminines (empathie, entraide, bien-être
émotionnel…).


. Théorie du genre :  l’enfant de 7
ans, on lui fait des cours de sexualité. Dommage qu’on ne lui fasse pas plutôt
des cours pour savoir comment aimer l’autre dans un premier temps, alors que
l’on va apprendre si facilement un métier pendant plusieurs années d’étude.
Au sein d’une même famille, inconsciemment, on n’éduque pas un garçon comme une
fille. En général, le petit garçon a plus tendance à se comparer entre
pairs : qui est le fort, qui a la plus grosse… voiture.
La petite fille apprécie plus le partage d’intimité avec sa/ses meilleures
amies.
Invariants culturels d’un milieu à l’autre :
Apprendre à aimer est la base de notre relationnel, et c’est à la maison que
nous l’apprenons en premier lieu avec le modèle parental.
L’estime
de soi, l’amour de soi sont fondamentaux pour aimer par la suite l’autre dans
sa différence. 
C’est la base sur laquelle reposent les 4 piliers du couple, aussi unique
soit-il. 4 piliers cimentent les couples :
– le respect de l’autre, de sa différence
– la qualité de la communication
– la sexualité, en incluant la tendresse
– les projets communs, que l’on partage
 
(1)
Psychologue clinicienne, spécialisée en Conseil conjugal et familial, ayant
exercé au Relais de la Province Sud depuis sa création il y a 8 ans ; puis
installée en libérale, elle mène des thérapies conjugales et/ou familiales
d’approche systémique à domicile sur le Grand Nouméa.

 

Liste des livres en dépôt  pouvant être empruntés en prêt maximum de deux semaines par les membres de l’association CinéCitoyen au local FOL. .Il est souhaitable de ne pas les garder plus de deux semaines.

Titre Auteur Thématique Nombre
Les chiens de garde Paul Nizan Médias 1
Médias en campagne
Retours sur le référendum de 2005
Henri
Maler
Antoine Schwartz
Médias 4
Les nouveaux
chiens de garde
Serge Halimi Médias 2
Sur la télévision
suivi de L’emprise du journalisme
Pierre Bourdieu Médias 1
C’est plus grave que ce qu’on vous dit…   mais on peut s’en sortir! Pierre Larrouturou Crise 1
La crise et moi
Petit manuel de résistance au matraquage médiatico-économique
Anne-S Jacques Crise 2
La dette publique, une affaire rentable André-J
Holbecq
Philippe Derudder
Dette 2
Vive la banqueroute ! Thomas
Morel
François Ruffin
Dette 2
Leur dette, notre démocratie ! Attac Dette 1
Le complot de la réserve fédérale  Antony
Sutton
Dette  1
La face cachée des médicaments Nicole Delépine Médicaments 1
Cholestérol, mensonges et propagande Michel de lorgeril Médicaments 1
La
fabrique des malades
Dr S Boukris Médicaments 1
DES LIVRES A PROPOS DE LA DETTE ET LA CRISE



Ces livres peuvent être empruntés à
la mini bibliothèque du CinéCitoyen
FOL, 21 rue Taragnat, Vallée des
Colons ; mieux vaut tél avant  au 27
21 40
Si leur acquisition vous intéresse, vous pouvez aussi les commander à C6toyen@gmail.com


La crise et moi

Petit manuel de résistance au
matraquage médiatico-économique
Anne Sophie Jacques
dans un style vivant et accessible à tous, AS Jacques mène son enquête et passe
au karcher les idées reçues : si la France faisait défaut, une
catastrophe ? qui détient la dette ?..
http://www.babelio.com/livres/Jacques-La-Crise-et-moi-Petit-manuel-de-resistance-au-mat/467942
La dette publique, une affaire
rentable 
A qui profite le système ?
A-J Holbecq et Ph. Derudder
des économistes « citoyens » révèlent cette gigantesque
arnaque – pédagoquique et irréfutable
C’est
plus grave que ce qu’on vous dit..  
mais on peut s’en sortir !
Pierre
Larrouturou 2012
Un
livre simple, tonique, pertinent :15 solutions contre la crise économique
à appliquer d’urgence
Le piège de la Dette publique  Comment s’en
sortir
 ATTAC 2011
La dette publique, avant et pendant
la crise ; comment se libérer du joug des marchés financiers
Leur Dette, Notre Démocratie
ATTAC 2013
Payer la dette ou Préserver notre
Démocratie ? Montrer que la Dette ne provient pas d’un excès de dépenses
publiques. Présentation  des outils théoriques
et pratiques d’une nouvelle démocratie
http://www.france.attac.org/livres/leur-dette-notre-democratie
La Révolution Européenne
Fr. Delaisi
Pour ceux qui veulent approfondir, livre
incontournable sur les mécanismes économiques qui ont permis le rétablissement
spectaculaire ex nihilo de l’Allemagne ruinée par la crise de 1929
Sortez
nous de cette crise maintenant !
P. Krugman 2012 Prix Nobel
d’économie
Dans un style accessible, non dénué d’humour, P. Krugman explique pourquoi et
comment il faut abandonner la politique d’austérité
http://missiontice.ac-besancon.fr/ecogest/wp-content/uploads/2013/03/sortez-nous-de-cette-crise.pdf
Qui
va payer la crise ?
François Lenglet 2013
Surprenant : un chien de garde, défenseur du système et adepte du
« il faut rembourser la dette » 
amorce un virage conceptuel : « un véritable hold-up des
rentiers est en cours. Saurons nous l’arrêter ?
http://www.fayard.fr/qui-va-payer-la-crise-francois-lenglet
Vive
la Banqueroute !
FAKIR Editions    Comment la France a payé ses dettes depuis
Philippe Le Bel..
http://www.editions.fakirpresse.info/index.php/panier/view/productdetails/virtuemart_product_id/4/virtuemart_category_id/1
LA DETTE PUBLIQUE  : POUR ALLER
PLUS LOIN
A) 
LIENS  de certains passages de NOTRE MONTAGE
A voir ou revoir ..
=> DES
ANIMATIONS

PEDAGOGIQUES
par
nos amis belges : A qui profite la
dette ?http://vimeo.com/54299973  ( 4 mn)   jv 2013 ;
 la dette c’est
chouette
 
  Cl.
Autain et Cie ( 4 mn)



=> DES REVELATIONS-EXPLICATIONS

=>  DES SOLUTIONS
FAKIR      La Confiscation  (5 mn) 
2012
FAKIR      Le Fléchage   (4mn) 2012
O.
BONFOND Et si on arrêtait de
payer ?

    (27mn)  très très clair !

B) AUTRES SITES OU LIENS 
signalés par
FLORENT, quelques suggestions :
– ESSENTIEL une explication en 30
min TRÈS CLAIRE d’O. Bonfond  économiste belge qui parle aussi de
l’initiative française de l’audit de la dette 
(oui, grace à toi on l’a intégré à nottre montage, voir + haut NDLR) :
c bien de voir que des pays de l’UE autres que ceux du sud prennent aussi
conscience de cette arnaque pour s’unir et faire pression.
– FACULTATIF sketch sur le prêt bancaire, court et drôle pour détendre
l’atmosphère : (Les
banquiers sont vos amis, ils veulent votre bien : tout votre bien !)
Ouvertures (pour une 2eme
projection?):
=> les réserves fractionnaires sont en réalité de 1/50 (voire 1/100) au lieu
des 1/10 théoriques généralement évoqués:

=> ACCABLANT : Au nom de la loi je vous endette  .   http://www.youtube.com/watch?v=8olADkBzjeE#t=4
32min sur un livre-enquête approfondie sur le processus de la loi 1973 et ceux
qui l’ont porté. 
Très PRÉCIS ET PERTINENT, un peu politique … comme la crise ! élargit
parfois le thème de la dette remise dans le CONTEXTE ; intro jusqu’a 3mn 50
facultative ;  final de 4min éminemment politique  
=> POIGNANT : Discours sur la
dette africaine de Thomas SANKARA, dirigeant intègre, au sommet de l’OUA  en 1987
Discours avec humour qui fait mouche : il sera assassiné peu après. 
 http://www.youtube.com/watch?v=FhkqN6KTtJI
Au passage ça donne un autre
éclairage à l’histoire, non sous l’angle passionnel des idéaux, mais
celui de l’économie, plus rationnel et plus pertinent  pour décider… et comprendre un intérêt clé des
guerres : endetter les vaincus et leur enlever leur indépendance financière.
Difficile d’être concis sur ce sujet
PIERRE ANGULAIRE
       Résumé
du Débat après projection sur la Dette Publique
«  Ne nous prenons
plus la Dette ! 
»
         Ciné Citoyen NC, 26 novembre 2013 
Préalable :                              
Des participants
ont cité des ouvrages, des sites, un reportage sur les Grandes
Crises ;  il est proposé d’envoyer
ces références à c6toyen@gmail.com ; une sélection sera mise sur le blog
afin de prolonger infos et réflexions, sans polémiques partisanes.
Merci !
Une spectatrice a compris ..
pourquoi sa Banque n’a pas voulu lui ouvrir un Compte Epargne !
Des critiques sur :
à Rocard, qui dénonce 
aujourd’hui  la loi de 1973,  à l’origine de l’endettement actuel de
l’Etat, mais il n’a rien fait pour l’abroger quand il était 1er Ministre. Au
contraire, il l’a entérinée.
à L’Allemagne, qui s’en sort économiquement mieux que
les autres pays de l’UE ; mais c’est aux dépens de ses salariés sous –
payés ( 1,80 Euros de l’heure ) : ce sont les gens ordinaires qui paient la
dette de leur pays
à La censure quasi permanente des grands médias grace
aux « nouveaux chiens de garde » sur les véritables causes  de la Dette Publique. Le Débat Citoyen,
fondamental en Démocratie, doit être mis en place. La plupart des citoyens ne
sont même pas informés de cette situation.
àLes « apatrides » du Capital international,
véritables Maitres du Monde.
à «  Les assassins financiers » 
appuyés par le  FMI ont ruiné les Pays en
voie de dévelop- pement en les faisant se surendetter , et en épuisant leurs
richesses naturelles .
à Les banques exercent mal leur mission: faciliter le
rapport entre ceux qui ont besoin d’argent et ceux qui en ont (trop) à placer. Elles
devraient prêter à un taux convenable.
Elles exercent sur les autorités un chantage permanent : menace de prêter
moins si on les oblige à mieux capitaliser ( réserves fractionnaires) ou à
faire moins de profits.
Autres remarques
Décisions du dernier G20 de St Pétersbourg contre les Paradis Fiscaux , mais elles
ne seront appliquées que dans quelques années…
L’inflation pénalise surtout les grandes fortunes , pas les
petites gens .
  Des propositions pour en sortir :
 – Faire voter une loi
pour séparer effectivement Banques de dépôts et Banques d’affaires
sans sortir de l’ UE ; 
selon l’article 50 de la Constitution de l’UE, faut il l’accord unanime des  pays 
membres pour quitter l’Union ? (après vérification : NON )
–  Brandir la menace
du défaut de paiement pour obtenir «  quelque  chose » ;  On peut garder      l’Euro et ne pas payer la Dette .
–    Selon
l’économiste Fr. Asselineau , l’Euro est « intenable » et
condamné à terme : il faut prendre les devants, pour se sortir de cette Dette
qui va nous broyer .
– Repenser la Démocratie,  réécrire une Constitution, réguler les Banques
.
– Sortir de l’UE et redonner à la Banque Centrale sa place
pour pouvoir reprêter à l’Etat et aux
   collectivités locales sans intérêt.
 –  Faire défaut à la Dette et réguler les
Marchés financiers .
  – Modifier
l’article 3 de la Constitution car actuellement on ne peut révoquer les  élus qui ne             tiennent pas leurs promesses .
C’est possible.
  – La création d’une «  monnaie
locale » complémentaire pour sortir de l’Euro, sous contrôle   
      citoyen : 1 Franc = 1 Euro . La masse
monétaire est stockée en épargne .
Certains ont mis en parallèle l’Islande et  la Nouvelle Calédonie : deux petites îles,
de 300 000 habitants ; montant de la Dette NC ? solutionner leur
dette après un débat démocratique.
Sujet à inscrire aux débats lors des échéances électorales de 2014.
 
                        
           
             NE NOUS PRENONS PLUS LA DETTE  !
En trente ans, la CRISE de la “DETTE PUBLIQUE” a gagné
tous les pays occidentaux.
Elle impose des mesures d’austérité, paralyse les
politiques nationales, menace les fondements de l’Union
Européenne.
On reproche aux Etats de vivre au dessus de leurs
moyens…
Quelles ressources  a t-on réduit ? 
Quelles sont les dépenses nouvelles ?
Avec les mesures
d’austérité,  sommes nous en bonne voie ?
Et si l’essentiel du problème était ailleurs : dans une
logique et des mécanismes simples, bien cachés, à l’origine d’un cercle vicieux
d’endettement… Y a t-il  d’autres remèdes que davantage d’impôts et
moins de dépenses sociales ?

Sur toutes ces interrogations, l’équipe du
CinéCitoyen vous propose un passionnant montage d’interviews et de films
d’animation.
La projection sera suivie d’un débat,  avec
participation d’économistes soucieux .. d’être clairs.

Pour la bande annonce –> voir la vidéo ci-dessous :

Pour les + courageux, une animation sur la Banque Centrale (brrr)


voici un lien concernant “la vérité sur le cholestérol” : qui illustrent bien l’inutilité des statines dans le traitement du mauvais cholestérol.

 http://news.doctissimo.fr/Sante/La-verite-sur-le-cholesterol-le-livre-polemique-du-Pr-Even-31290

Philippe even

Vous souvenez vous du Cholestérol ? son excès frapperait des millions de
français…
Relisez BIEN l’interview ci-dessous du professeur de Lorgeril,
chercheur et cardiologue,
qui a révélé l’arnaque  dans son livre (2008)
Cholestérol, Mensonges et Propagande :  Tout est dit très clairement


Cholestérol
: “7 millions de Français prennent un traitement pour rien !”

Le Point.fr – Publié le 16/02/2013  Le Dr Michel de Lorgeril, cardiologue et chercheur, alerte
depuis plus de dix ans sur le mauvais procès fait au cholestérol et les dangers
des médicaments anti-cholestérol.


 


Le Point.fr : Le cholestérol ne serait donc pas dangereux ?
Dr Michel de Lorgeril : Au contraire ! Il est à l’origine d’un nombre incalculable
de fonctions, indispensable au bon fonctionnement des cellules, des muscles,
des neurones, du coeur, du cerveau et de la digestion.
Sans lui, pas de communication entre les cellules ; il est à l’origine des
hormones sexuelles, de celles du stress, de la reproduction, et de la très
précieuse vitamine D. Le perturber avec des médicaments, c’est jouer à
l’apprenti sorcier.

Pourtant, on parle du mauvais cholestérol…    Il
n’y a pas de cholestérol bon ou mauvais, c’est un mythe
.
Ce qui est mesuré n’est pas le cholestérol mais ses transporteurs : les lipoprotéines
ou LDL (désignées comme mauvais cholestérol) transportent le cholestérol du
foie, où il est fabriqué, vers les tissus qui en ont besoin, et les HDL
transportent les excédents des tissus vers le foie. C’est tout.
Il ne serait pas responsable des accidents cardiovasculaires, comme on le
dit ?
(…) c’est seulement un médiocre marqueur de risques. Mais pour
connaître les risques cardiovasculaires, mieux vaut interroger les gens pour
savoir comment ils vivent vraiment et examiner consciencieusement chaque artère
par la palpation et le stéthoscope.
D’après, vous le cholestérol ne bouche pas les artères…
Tous les cardiologues savent qu’un infarctus
du myocarde
est dû à une occlusion artérielle aiguë, elle-même toujours
causée par la formation d’un caillot de sang. Or, on connaît bien le processus
biologique qui conduit à ce phénomène : plaquettes sanguines, fibrinolyse,
coagulation du sang… Cela n’a rien à
voir avec le cholestérol !
On a aussi accusé le cholestérol d’être responsable
de l’altération lente
et progressive de l’artère (athérosclérose).

Cela est faux
, car, dans ce dernier cas, le cholestérol est présent au
maximum à 10 %.
Donc, prendre des anti-cholestérol ne servirait à rien ?
Prendre une statine, la principale classe d’anti-cholestérol, n’améliore
l’espérance de vie de personne. Aujourd’hui, les recommandations officielles
sont dépassées car fondées sur des études très anciennes.
Le discours classique incite toujours à prescrire des statines après un
infarctus du myocarde. Pourtant, toutes les études scientifiques récentes depuis
2005-2008, n’ont jamais pu vérifier cette hypothèse.
Il serait urgent de rediscuter de toutes ces recommandations officielles. Mais
ces dernières sont écrites lors de réunions de consensus, majoritairement
financées par l’industrie pharmaceutique, comme d’habitude. Personne n’a donc
intérêt à revenir sur des recommandations qui datent de plus de 15 ans. Enfin,
plus grave, 90 % des prescriptions sont destinées à des personnes qui n’ont
jamais eu d’infarctus et donc à des bien-portants ! On imagine le marché….

Combien de personnes sont concernées par les traitements ?
En France, environ 7 millions de personnes consomment plus ou moins
régulièrement des statines, soit 1,5 milliard d’euros de dépenses pour
l’Assurance maladie !
Avec les effets secondaires que l’on connaît.
Les patients peinent à faire entendre leurs plaintes de douleurs musculaires ou
de problèmes de mémoire (…) Pourtant, les douleurs musculaires sont un effet
bien connu des statines : 15 à 50 % des patients seraient concernés. Les
médecins n’osent pas arrêter le traitement, de crainte d’être poursuivis car
cela ne rentre pas dans la ligne des recommandations officielles.
Outre qu’elles sont inutiles, vous dites des statines qu’elles sont
dangereuses…
  Absolument. Malgré
les arguments du marketing, les statines n’ont aucun bon effet, sauf
baisser le taux de cholestérol,
ce qui, en réalité, ne protège
nullement le coeur
. Elles pourraient être éventuellement utiles
pour certaines pathologies rarissimes, et encore… En revanche, à forte ou à
moyenne dose, on augmente les risques de cancer, de troubles sexuels, de
diabètes, des risques également oculaires, cognitifs, voire psychiatriques, et
on empoisonne les muscles.

Quelle est la solution?  (…)
On essaie de résoudre ce problème tout en préservant le business. Les États et
les autorités sanitaires ne veulent surtout pas un mouvement de panique. Les statines sont le plus gros marché du
médicament mondial
. Imaginez 30 millions d’Améri- cains qui ont pris des
statines pendant X années, à qui on annonce un beau matin qu’on a augmenté de
50 % leur risque d’avoir un cancer, alors que les données existent depuis 10
ans… Le genre de scandale qu’on essaie d’éviter.
Que conseillez-vous donc aux gens qui ont du cholestérol ? Il peut
être un marqueur, très peu fiable, d’un risque cardiovasculaire, mais ce sont
surtout nos habitudes de vie qui sont en cause : le tabac, la sédentarité, une
mauvaise gestion du stress et l’alimentation. (…)Il faut tout simplement
privilégier une diète méditerranéenne : peu de crème, de viande, de beurre
et privilégier des aliments de qualité, sans pesticides, de l’huile d’olive,
des poissons, des céréales complètes, des fruits et légumes… et parfois un
bon verre de vin !
Et à ceux qui ont déjà fait un infarctus?  On leur
raconte des mensonges !

Personne n’est condamné parce qu’il a déjà fait un infarctus ! On peut sauver
son coeur et retrouver un risque comparable à ceux qui n’ont jamais eu
d’infarctus par une réforme de son mode de vie, et cela sans statines. L’effort
doit porter là-dessus.

Et puis .. un bel exemple : comment une revue “scientifique” peut nous
embrouiller => cf article et  vidéo de Sciences et Avenir de sept. 2009
http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/cholesterol/20130902.OBS5213/cholesterol-entre-vrais-espoirs-et-fausse-piste.html
http://www.youtube.com/watch?v=vIbEnuf0Suc

On y mixe
hypothèses, certitudes et erreurs ( on ne “souffre” pas du cholestérol )
on
y parle de Vérité sans dire Comment et par Qui des erreurs énormes (et
profitables)  ont perduré
on évoque une prise de conscience en 2013 sans même
nommer le professeur de Lorgeril (voir + haut) (2008)
On nous annonce que la
“communauté scientifique”  est déjà sur le “vrai espoir” d’une “molécule
révolutionnaire “

A méditer 

Mardi 24 septembre  17h 45
Les Nouveaux Chiens de Garde ( 1h20) (G.
Balbastre 2012)
intervenant : un journaliste local
les Medias : quelle
indépendance ? info ou intox ? décryptages
http://www.lesnouveauxchiensdegarde.com/

Jeudi 24 octobre  19h et Mardi 29 octobre 19h
Maladies à Vendre 52 mn
de
A. Georget et M. Borch-Jacobsen

Des maladies
inventées pour élargir le marché des médicaments
http://www.filmsdocumentaires.com/films/1517-maladies-a-vendre

Mardi 26 novembre 18h
La
Dette Publique, Arnaque du Siècle
?
+ Le mécanisme de la création monétaire
plusieurs courtes vidéos  ( Dessins animés + E. Chouard)
le hold up incroyable
de la Finance
+ Confessions d’un corrupteur de nations (J.
Perkins) (12 mn)
la dette : instrument d’asservissement des
peuples

Commentaires des
journalistes présents (*)
 

Film
intéressant mais un peu caricatural : ne pas assimiler aux grands
présentateurs, de connivence avec les responsables politiques et économiques,
l’ensemble des  journalistes qui tentent
de faire de leur mieux.

En NC la Télé n’est pas aussi inféodée que le film le laisse entendre. Relative
liberté de choix et de traitement des sujets. Ainsi on pourrait réaliser un
reportage sur les délits financiers…     


Mais : – Petit Territoire, tout le monde se connait, la proximité fait problème ;
non spécifique à la presse – Justice..

– Réticences des gens à s’exprimer sur des sujets sensibles

Evocation du rachat récent des Nouvelles, seul quotidien de NC, avec départ de
plusieurs journalistes.

Regret que des professionnels concernés 
ne soient venus exposer cette situation problématique.

Le travail des journalistes est gravement compromis s’ils ne peuvent protéger
leurs sources. Il faut exercer une grande vigilance citoyenne contre  cette menace très actuelle.

Parfois copiage ‘circulaire’ de l’info : ainsi un rédacteur en chef (en
métropole) cochait les articles qui lui plaisaient dans le Parisien et
demandait aux journalistes de faire des papiers similaires
Dépêches AFP :  ce sont des correspondants locaux qui
envoient des infos, pas toujours recoupées, mais reprises en boucle ; s’il
y a erreur, il est souvent trop tard pour rectifier.

Question : et le devoir d’objectivité
?
Réponse : l’on
doit et l’on peut être honnête, mais il n’est pas possible d’être « objectif ».

Ne pas confondre Vérité (respect des faits, des chiffres) et Réalité (
inaccessible, trop complexe).

Des adhérents remarquent : l’info
fabriquée,  scénarisée, aboutit  à déformer ou fausser la réalité.

 
Exemple
« chaud » :

un reportage télé sur Canala en
lien avec un procès d’assises, et qui donnera lieu à un sit in de
mécontentement devant RFO le lendemain car la population de Canala est montrée
sous un angle incomplet et partial. Le journaliste présent, chargé de l’enquête,
estime avoir fait le tour du sujet et dit que des responsables directement
concernés ont refusé de  s’exprimer..

Critiques sur la télé :

manque
de sujets d’investigation ; le format télé 
: briéveté (1 à 2mn) et  priorité
aux images : ce qui ne permet pas de développer les sujets en profondeur.

Actimed :
Evocation du remarquable travail de décryptage de l’information réalisé par
l’équipe d’Acrimed (Action Critique des Medias, voir leur site) qui a
d’ailleurs participé à la réalisation du film.

Les
Faits divers :

Observer la Une des Nouvelles : comment on « privilégie » 
certaines violences ainsi que l’émotionnel.
Manque de mise en perspective. Avec un fait divers mis en évidence, l’on
stigmatise une frange de la population. Alors que des études montrant le
contraire sont laissées de côté ; exemple à l’appui.

Comment
pourrions nous être mieux informés, moins manipulés ?
. national :
réorganiser un véritable pluralisme, comme le CNR (Conseil National de la
Résistance) l’avait recommandé et mis en place ; mais les organes de
presse se sont peu à peu re-concentrés.
. local :  internet, réseaux
associatifs,  espace critique dévolu dans
un  organe de presse ?
. au plan personnel : ne pas se limiter à une seule source d’infos,
surtout quotidienne ( manque de recul )
 

A
SUIVRE…

(*)
présents : à titre personnel un journaliste Télé et le rédacteur en chef
du Chien Bleu.
Des journalistes des Nouvelles, contactés, ont décliné notre invitation ;

DES SITES ET DES LIENS :



site officiel du documentaire avec le synopsis, la bande-annonce, des entretiens et d’autres liens sur le sujet : http://www.les nouveauxchiensdegarde.com 

            – une analyse du film, par Laurent Mauduit :  

            – la critique des medias :
pourquoi faire ? par Henri Mahler : 

DES  LIVRES :

– Les chiens de garde
( P. Nizan) 1932  ce livre est à Bernheim
– Les nouveaux chiens
de garde ( S. Halimi) 2005
– Economistes à gages ( S. Halimi) 2012
– La tyrannie de la communication (I. Ramonet) 2001
– L’opinion ça se travaille  (S. Halimi )
2002
– La manipulation des esprits .. et comment s’en protéger
(A. Dorozynski) 1984
– Combats pour les medias (Monde Diplomatique) 2005 
Possibilité de prêt CinéCitoyen 

DES DVD :

Medias et illusions
nécessaires  (Noam Chomsky) 1988
Chomsky est un décrypteur hors pair, il montre les dessous des cartes
visible sur Daily Motion ; emprunt possible à Ciné citoyen